"Up some years, Watson," he remarked, indicating its discoloured surface. "It's his real name, anyhow, and that is something to note."
The house had a common stair, and there were a number of names painted in the hall, some indicating offices and some private chambers. It was not a collection of residential flats, but rather the abode of Bohemian bachelors. Our client opened the door for us himself and apologized by saying that the woman in charge left at four o'clock. Mr. Nathan Garrideb proved to be a very tall, loosejointed, round-backed person, gaunt and bald, some sixty-odd years of age. He had a cadaverous face, with the dull dead skin of a man to whom exercise was unknown. Large round spectacles and a small projecting goat's beard combined with his stooping attitude to give him an expression of peering curiosity. The general effect, however, was amiable, though eccentric.
The room was as curious as its occupant. It looked like a small museum. It was both broad and deep, with cupboards and cabinets all round, crowded with specimens, geological and anatomical. Cases of butterflies and moths flanked each side of the entrance. A large table in the centre was littered with all sorts of debris, while the tall brass tube of a powerful microscope bristled up among them. As I glanced round I was surprised at the universality of the man's interests. Here was a case of ancient coins. There was a cabinet of flint instruments. Behind his central table was a large cupboard of fossil bones. Above was a line of plaster skulls with such names as "Neanderthal," "Heidelberg," "Cro-Magnon" printed beneath them. It was clear that he was a student of many subjects. As he stood in front of us now, he held a piece of chamois leather in his right hand with which he was polishing a coin.
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Elle remonte à plusieurs années,
Watson, me dit-il en indiquant la surface
décolorée. C'est bien son nom.
La maison avait un escalier commun pour
tous les locataires ; dans l'entrée,
diverses plaques indiquaient des bureaux
ou des appartements privés. Elle
n'avait rien d'un immeuble résidentiel
; elle abritait plutôt des célibataires
voués à la bohème.
Notre client nous ouvrit lui-même
la porte et s'excusa en nous disant que
la femme de charge s'en allait à
quatre heures. M. Nathan Garrideb pouvait
avoir une soixantaine d'années ;
il était très grand, dégingandé,
voûté, maigre et chauve. Il
avait un visage cadavérique, et la
peau grise de quelqu'un qui ne prend jamais
d'exercice. De grandes lunettes rondes et
un bouc en pointe se combinaient avec son
attitude voûtée pour lui donner
une expression de curiosité insinuante.
En résumé, il me parut aimable,
mais excentrique.
La pièce était aussi peu
banale que son occupant. Elle ressemblait
à un petit musée. A la fois
large et profonde, elle était bourrée
d'armoires et de meubles à tiroirs
débordant de spécimens géologiques
et anatomiques. De chaque côté
de l'entrée, il y avait des vitrines
contenant des papillons et des insectes.
Au centre, une grande table était
jonchée de toutes sortes de débris,
que couronnait le grand tube cuivré
d'un puissant microscope. Je fus fort étonné,
en regardant autour de moi, du nombre de
choses auxquelles s'intéressait M.
Nathan Garrideb. Ici, une vitrine protégeant
des vieilles monnaies. Là, un tiroir
plein d'instruments en silex. Derrière
la table du milieu, une grande armoire remplie
d'os fossilisés. Au-dessus, des crânes
en plâtre qui portaient les noms de
« Neanderthal », « Heidelberg
». « Cro-Magnon »…
C'était assurément un étudiant
ès divers. Pendant qu'il se tenait
devant nous, il avait à la main une
peau de chamois, avec laquelle il faisait
briller une pièce de monnaie.
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